Même s'il devint chrétien grâce au légendaire saint Nicolas, le site de Myra brilla surtout dans les époques grecque et romaine. Le théâtre en impose et charme avec ses frises ornées de masques, mais le regard se porte irrésistiblement vers la falaise percée de tombes lyciennes, ici exceptionnelles. Celles-ci s'inspirent de l'habitat traditionnel lycien, des maisons en bois. Ces rouleaux que l'on voit, sculptés dans le calcaire, figurent des troncs d'arbres. En effet, les Lyciens « naissaient dans le bois et mouraient dans la pierre ».