Ce passage, qui permet l'accès au massif de la Chartreuse depuis Chambéry, tire sa physionomie singulière de la paroi du Granier qui le domine. En 1248, des pluies diluviennes provoquent un effondrement de la montagne : de nombreux villages sont ensevelis, 5 000 personnes écrasées. La masse des matériaux éboulés forme, au pied du mont, un chaos, les « abymes de Myans », aujourd'hui camouflé par la végétation, mais reconnaissable aux boursouflures du terrain parsemées de petits lacs.