Cet ouvrage constitue une remarquable manifestation de l'art militaire du Moyen Âge. Ses trois tours, dont deux fortifiées, ses parapets crénelés et ses avant-becs aigus rompent la succession des sept arches, créant ainsi une impression de grande harmonie. L'architecte du pont aurait livré son âme au diable, mais il ne tint pas parole et, pour se venger, ce dernier aurait fait tomber chaque jour sur le pont la même pierre ! C'est de la rive droite du Lot, en amont, que l'on a la meilleure vue sur l'ouvrage.