Alarahan s'organise en un tableau fascinant : au fond d'une vallée perdue, une rivière aux eaux fraîches circule avec vivacité, comme jaillie d'un piton décharné. Plantée au sommet, une citadelle (13e s.) prolonge en un troublant mimétisme les caprices de la roche. L'ascension, par un escalier raide puis un tunnel voûté, est une petite épopée largement récompensée par l'ampleur du point de vue. Cette forteresse veille sur un caravansérail seldjoukide (13e s.) dont les finesses architecturales sont encore bien visibles.