Le sanctuaire San Miguel d'Aralar recèle un joyau : un parement d'autel doré et émaillé, oeuvre capitale de l'orfèvrerie romane européenne, qui viendrait peut-être d'un atelier limousin de la fin du 12e s. Ce trésor fut retrouvé au 18e s. dans la petite chapelle romane englobée dans l'église, laquelle fut construite à différentes époques. Ainsi l'abside et une partie des murs sont-ils wisigothiques (9e s.), tandis que le reste est préroman (10e s.).