Lamartine avait reçu la propriété en dot à l'occasion de son mariage, en 1820. Il la restaura, l'agrandit et y ajouta un péristyle néogothique qui rappelle les origines anglaises de son épouse Mary Ann, inspiratrice et décoratrice des lieux : on lui doit plusieurs peintures dont les portraits de leur fille Julia, née ici, ainsi que la belle « cheminée des Poètes » dans la chambre à coucher. Le cabinet de travail, la chambre et le salon ont gardé l'empreinte du poète qui reçut ici de nombreux amis (Hugo, Nodier, Liszt...).