Bordée d'immeubles souvent réussis, tous ou presque bâtis au début du 20e s. par des architectes venus d'Autriche-Hongrie, cette longue avenue rectiligne pavée de jaune (appelée parfois le « largo ») constitue la plus belle perspective de la capitale. En la parcourant, on détaillera les façades côté gauche : aux ambassades d'Autriche et d'Italie succède la galerie à deux étages du Club militaire, belle construction néo-Renaissance, édifiée entre 1895 et 1900 par un architecte tchèque.