Une fois n'est pas coutume... un cimetière peut être « joyeux ». C'est le cas de celui du village de Sapânta, véritable oeuvre d'art naïf que l'on doit à Ion Stan Patras (1908-1977). Le cimetière est planté de quelque 700 croix peintes en bleu et agrémentées de couleurs vives, où l'artiste a sculpté portraits ou petites scènes représentant un moment important de la vie des défunts, une qualité ou un défaut... Il complétait son oeuvre d'une épitaphe chargée d'humour et de tendresse ! Poussez jusqu'au monastère de Peri, 1 km plus loin, reconstruit selon les techniques traditionnelles.