Jusqu'en janvier 1948, date de la mise en eau du barrage de Génissiat, le Rhône, en arrivant à Bellegarde, disparaissait aux basses eaux dans une fissure profonde de 60 m. C'était la « perte » du Rhône. Le site a été transformé en un lac-réservoir long de 23 km retenu par un barrage-poids haut de 104 m et épais de 100 m à la base. Pour contrôler la variation du débit du Rhône, deux canaux évacuateurs ont été aménagés de part et d'autre du barrage sur chacune des deux rives.