Cinq mètres sous terre, cette mosquée est restée protégée des destructions mongoles et timourides avant d'être redécouverte par les archéologues russes. Loin du faste décoratif et des dômes turquoise, elle mérite le coup d'oeil pour ses agencements de briques et les motifs géométriques sculptés sur ses façades rehaussées de majolique et, autrefois, d'albâtre. Le portail sud date du 12e s. L'intérieur a conservé des traces des plans de temples zoroastriens et bouddhistes antérieurs à la mosquée.