El Raval était jadis un lieu de débauche hanté par les marins, les femmes de petite vertu et les dealers en tout genre. Haut lieu de l'immigration - d'où son surnom de Barri Xino -, il dégageait une ambiance canaille qui nourrit l'imaginaire des écrivains. Profondément remodelé, il cède désormais aux sirènes de la gentrification. Multiculturel et vivant le jour, le quartier est envahi à la nuit tombée par de jeunes touristes parfois avinés au grand dam des artistes et des étudiants qui y habitent.