C’est un petit bistrot de quartier qui n’a pas été relifté pour être instagrammé. Deux jeunes pointures au parcours interstellaire impressionnant y lâchent la bride à leur inspiration (très gourmande) : vitello tonnato, roquette, câpres et parmesan assaisonné avec minutie ; excellent magret de canard, riz koshihikari, prunes japonaise Ume et quetsches crues et cuites, et ses saveurs douces-amères ; et au dessert, une tarte Bourdaloue déstructurée qui montre que le chef Arnaud Darbas est aussi un bon pâtissier. En salle, sa compagne Virginie Béziaud, tout sourire et compétence, propose des vins au verre de petits vignerons bien sélectionnés.